Fin du concours

Roberto Zucco Project n'a peut-être pas réussi la 3ème étape de EDA, pourtant il a gagné l'estime du public et des concurrants grace à la motivation, la flamme et l'enthousiasme de ses membres qui ne faisaient qu'une seule voix pour encourager les trois représentant du groupe dans le concours. De plus, il a exhibé les multiples talents de son équipe ainsi que l'esprit de générosité et de convivialité portés par ses acteurs.

Un Bravo supplémentaire à Adrien Calendron qui malgré son traumatisme au genoux a fait preuve de solidarité en venant au secours d'une équipe de deux filles qui se sont retrouvées lestées de leur 3ème coéquipier au dernier moment. Enfin un GRAND MERCI à nos nouveaux amis qui nous ont accueilli si chaleuresement, merci pour leur soutient, leur précieuse aide, et leurs vifs encouragements!

En attendant de les revoir le 6 Avril, on leur souhaite une très bonne chance et beaucoup de courage.

MARS: Mois de Motivation

CONCOURS EDA

Première étape 

PRESENTATION DU ROBERTO ZUCCO PROJECT

 

http://www.youtube.com/watch?v=STcxQV9QreQ

...Je conte aujourd'hui dans cette sale au moins 100 personnes, 100 candidats, 100 jeunes combattans, 100 créateurs. Je me sens émerveillé car je vois dans votre regard la motivation, je vois dans votre corps la force, dans votre cœur je ressens la foi : 

"L'avenir appartient à ceux qui croient à la beauté de leurs rêves"

 

      et moi j'ai la chance d'être parmi vous...








 

   

ROBERTO ZUCCO PROJECT est selectionné parmi les 16 candidats qui continueront dans l'aventure...

 

CONCOURS EDA

Deuxième étape

L'EPREUVE SPORTIVE

3 PERSONNES  

1 SAC DE BOX DE 20KG

6 ETAPES 

"LET THE GAME BEGIN"

 

1ère partie parmi les premièrs:   
                                                       

       "Quand j’avance je fonce,

 je ne vois pas les obstacles,

       et, comme je ne les ai pas regardés,

 ils tombent tout seuls devant moi »

Roberto Zucco

2ème partie: on a pris les paroles de Zucco trop serieusement! ...11èmes.

                                                                               



Aouch ! Obstacle...tombé!!!



                         

Heureusement la journée est sauvée grâce à Bruno Lafond ( Le frère)! Ayant la main chaude il  nous a surpris en tirant un encore talent!                                 

Bravo pour notre grand gagnant du Deuxième Étape

& à bientot la prochaine aventure de notre Roberto Zucco Project.

"Morte Vilana, di pietà nemica..."

                                                                                                           Merci !  

                                                                                                                  

Eleni Chalati ( Artistic Curator/ Architect)

                                                                                                                    

                                      

LES RÊVES PEUVENT DEVENIR REALITE SI L'ON Y CROIT ASSEZ FORT.

En Juin 2013 nous allons vous embarquer dans un violent éclat. Nous vous ferons voyager, nous vous éblouirons et nous vous entrainerons sur la trajectoire d'une étoile filant vers un avenir lumineux dans le ciel clair d'une nuit d'été!

 

Constantine Cavafy - Ithaca - Recited by Sir Sean Connery - Music by Vangelis 

29.01.2013

12 jeunes acteurs qui ne se connaissent pas sont reunit. Tous différents, mais avec un volonté commune : l'envie de mettre le feu sur scène ensemble, sans la peur de se brûler. Première répétition : le hall de l'espace 104. Tous bénévoles, exposés aux yeux des gens, angoissés devant cet espace et ces corps inconnus, ils sont devenus ensemble les témoins de l'énergie et de la force de l'équipe. 12 personnes très concentrées et totalement impliquées dans ce qui se déroule au centre de leur cercle, unis par le but commun d'allumer un feu, de le nourrir et ne pas le laisser s'éteindre. Ils ont contstruit entre eux, et conquis leur propre espace grâce à leur corps, leur souffle, et l'énergie qu'ils se sont transmis au sein du cercle. Ils sont devenus une cellule, un feu, une sorte de coquillage, dans lequel le monde extérieur voulait entrer.

Le 29 Janvier 2013, a été, pour moi, Elisabeth Theodorou, le jour de la naissance du "Roberto Zucco Project". Adrien, Adrien, Bruno, Jordan, Lambert, Leonard, Alex, Coline, Violette, Agathe, Sabrina et Moise ont pris ce jour là le risque de me rejoindre dans ce cercle et allumer ensemble un feu central. Ils ont ressenti la chaleur rassurante de faire partie d'un ensemble. Partis du vrai besoin de transmettre et d'interagir avec l'autre, on a crée et defini un espace de générosité, un force, une fusion.

POURQUOI L'HISTOIRE D'UN MERTRIER?

Parce que R.Z c’est moi, c’est toi, c’est celui que tu embrasses, c’est celle avec quelle tu couches. C’est  cette belle petite créature ambivalente, diabolique et à la fois angélique qui te fait du mal en croyant te faire du bien. C’est celui qui s’insuffle de ton geste pour parfaire ses crimes. Peut être est-ce même toi qui lui a inconsciemment demandé de les exécuter. Cette société pleine de non dits et de commentateurs. C’est ce monde rempli de spectateurs passifs, de voix qui commandent et de corps qui restent inertes. Voilà, qui est R.Z.

Un aperçu de l'homme...

Qui est «Roberto Zucco » de Bernard Marie Koltès?

Bernard-Marie Koltès : Né le 9 April 1948 – Décédé le 15 April 1989. Écrivain français qui s’est inspiré d’une affiche du portrait de Zucco, vue dans le métro. Atteint du SIDA, il entre dans la tête du tueur et commence à écrire sa dernière pièce, dans l’urgence, car la mort approche. Malgré son organisme très affaibli, il écrit à l’hôpital, cloué dans un lit le dernier la acte du spectacle « Zucco au soleil ». Il profite du peu de temps qu’il lui reste pour ajouter son dernier chapitre : « Juste avant de mourir ». Il le place au milieu de la pièce. « Tôt ou tard, on va tous mourir et c’est ce qui fait les oiseaux chanter » conclue-t-il.

Une pièce de théâtre inspirée de l’histoire d’un « grave petit » déclenchement social.

  

 La dernière pièce de Koltès, écrite juste avant son décès, est l’histoire de Roberto Zucco, un assassin automatique. Sa source d’inspiration, Roberto Succo, un modeste jeune viennois, tranquille, qui un jour, assassine ses parents. Coupant ainsi ses repères avec la société et son côté humain il devient un assassin automatique. Pourtant, ce qui le distingue des autres tueurs est le fait qu’il présente un  tragique irresponsabilité. Il n’a aucun mobile pour ces meurtres. Il ne ressent aucun remord ensuite. Lorsque la police l’arrête, il reconnaît tous ses crimes et se présente comme un tueur.Koltès  disait que ce qui l’avait fasciné était le fait qu’ « …il suffit d’un petit déraillement, quelque chose qui est un peu comme l’épilepsie chez Dostoïevski : un petit déclenchement, et hop ! C’est fini. .. ». Ce qui m’a fasciné dans cette œuvre c’est exactement cela ! Dépourvu de sentiments et de conscience, Zucco nous invite à monter avec lui dans un tramway nommé La vie. Il nous fait voyager dans des lieux connus : jardins publics, gares, maisons closes et dans notre propre intérieur. Il enregistre nos dialogues, notre comportement quotidien et nous présente ce documentaire juste avant de nous saluer, dans l’urgence de son départ pour sa prochaine destination.

Qui est Roberto Succo? 

« Roberto Succo »  Rapport de la police.Les faits réels d’un petit déclenchement:

 Date de naissance : le 3 avril 1962 - Date de décès : lundi 23 mai, 1988. Tueur en série italien qui a secoué la société en 1987 et 1988. Son vrai nom est Roberto Zucco. En 1981, à 19 ans, il tue son père et sa mère. Considéré comme aliéné, il est interné dans un hôpital psychiatrique. Enfermé, il prépare son Bac. Il parvient à s’inscrire à l’université où il se rend tous les matins et rentre à l’hôpital tous les après-midi. Un jour, 5 ans plus tard, il ne revient pas. Il s’évade vers la France. En cavale, il va commettre deux meurtres, sept viols et plusieurs cambriolages. Le 28 février 1988, il est arrêté par la police. Trois mois plus tard, il se suicide dans sa cellule en prison.

https://www.youtube.com/watch?v=pDKTkmJFNaQ

Petite histoire d’un petit déclenchement

Imaginez un jour, vous vous réveillez le matin, le midi ou l’après-midi, peu importe. Vous ouvrez les yeux, là où vous vous êtes couché la veille et le soir d’avant et tous ces soirs où vous n’êtes pas sorti de chez vous. Une voix vous appelle. Elle semble lointaine et pourtant très proche. Vous vous levez. Vous sortez de cet espace. Vous vous trouvez dans un long couloir. Vous suivez le son de cette voix. Vous n’êtes pas encore sûr de rêver où d’être éveillé. Vous espérez atteindre une sortie au bout du couloir. Pourtant, vous arrivez dans une autre pièce : une chambre. Un homme, une femme s’y trouvent. Ils vous regardent. Vous observent bizarrement. Ils vous parlent. Vous ne répondez rien. Ils continuent à vous parler, vous hèlent. Vous ne distinguez rien. Leur voix devient comme ce grésillement sorti d’une vieille cassette. Ils s’approchent de plus en plus près. Vous ne les connaissez pas. Tout est obscur. Vous vous sentez menacé. Vous reculez. Ils se rapprochent encore. Stop ! La porte se ferme derrière vous ! Ouvrez cette porte ! Non ! N’éteignez pas la lumière ! Vous ne distinguez plus rien. Votre seule pensée est de sortir ; Où sont les clés ? Où est la sortie ? Une arme ! Bang ! Les voix cessent. Un filet rouge recouvre le sol. Il est à terre. Elle crie. Les clés sont maintenant dans votre main. Vous ouvrez la porte. Vous entrez dans la voiture, vous partez. Bruit. Lumière. Une porte se ferme. Vous rouvrez les yeux. Vous êtes dans une espace circulaire, fermé et entouré de spectateurs. Vous êtes dans l’arène. Vous cherchez la sortie.

« Le monstre peut surgir de nous, nous pouvons avoir le visage du monstre. » Eugène Ionesco